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« Moi aussi, j'veux être une superstar anonyme de la blogosphère ! »
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Quand le jour sera venu
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- Infos sur ce morceau -Date2008Durée4:02StylesRapAmbiances/TonsOrchestralViolentThèmesRévolutionSystèmeFuturJ'imagine l'arrivée d'une contestation d'une ampleur telle que le système s'en trouverait radicalement remis en cause, pour devenir simplement plus juste pour tous.
(miniature) Couverture de l'album “Horizon dépassable” [Explicite].
Extrait de Horizon dépassable
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« Ça reste un des plus grand titres d'Explicite je pense ! Ce qu'il y a d'incroyable c'est qu'il vieillit pas, malgré le coté engagé et direct (ce qui n'est pas toujours le meilleur moyen de bien passer au crible du temps) »20/11/2018-22:33:52 - Anonyme

icone commentaire extérieur « Comme depuis longtemps, et plus que jamais, d'actualité »07/04/2022-14:33 - shangril
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Plan à trois
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- Infos sur ce morceau -Date2019Durée4:44StylesRapElectroAmbiances/TonsRécitDansantThèmesConnivencesSexeJe compare les connexions et autres copinages entre les acteurs économiques, politiques et médiatiques en place à une relation sexuelle débridée entre trois personnes dans un film porno. D'où leurs appellations de Madame E, Monsieur P, et Monsieur M dans mon texte. Le tout sur un son électro d'influence années 80/90, comme un clin d'œil aux premiers films X diffusés sur Canal+.
(miniature) Couverture de l'album “L'écho du chaos” [Explicite].
Extrait de L'écho du chaos
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Plan à trois
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« top ! l'instru déchire aussi. »18/01/2019-20:25:32 - j87

« Ce texte est hallucinant smiley oeil mais l'instru est bluffante aussi »03/05/2019-11:32:27 - YonL

« Je comprends mieux pourquoi ce texte colle si bien avec Lea Salamé et Carlos Ghosn "tu le sens mon gros organe de presse?" https://www.20minutes.fr/arts-stars/medias/2690959-20200109-affaire-carlos-ghosn-lea-salame-critiquee-interview-ex-pdg-renault-nissan »13/01/2020-13:41:43 - Anonyme
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- Infos sur ce morceau -Date2019Durée8:17StylesRapAmbiances/TonsFictionIncarnation personnageThèmesCapitalismeInégalitésSoif d'argentLong morceau représentant une métaphore sur le système capitaliste en place. Il est divisé en trois parties, ayant chacune un protagoniste différent. Première partie : un haut responsable d'une secte de privilégiés expliquant la doctrine qui s'applique depuis longtemps. Deuxième partie : un travailleur résigné à sa condition d'"exploité" qui, malgré ce qu'il subit, cautionne la doctrine inégalitaire en place. Troisième partie : un insurgé qui est parvenu à atteindre le repère de la secte dominante, afin de tenter d'en finir avec son règne.
(miniature) Couverture de l'album “L'écho du chaos” [Explicite].
Extrait de L'écho du chaos
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C'est pas grave
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- Infos sur ce morceau -Date2020Durée4:38StylesRapAmbiances/TonsIncarnation personnageOrchestralThèmesAustéritéInégalitésRévolutionTout au long de ce titre, deux voix "symboliques" s'expriment : celle des dirigeants annonçant des restrictions, et celle du peuple qui, dans un premier temps, les accepte. Puis arrive un stade où la majeure partie du peuple ne supporte plus la situation, compte tenu d'une injustice devenu trop importante. Le ton employé et certaines expressions font évidement référence à la Révolution Française.
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Billets


La nécessaire ''impolitesse'' de la contestation
Gilets jaunesRépressionDémocratie02/03/2019Visuel du billet “La nécessaire ''impolitesse'' de la contestation”. Photo avec une teinte dominante jaune représentant sept personnes de dos, portant toutes des gilets jaunes, sur lesquels il est écrit des slogans virulents, hostiles à Emmanuel Macron et sa politique.En conclusion de mon précédent billet, j’avais émis l’hypothèse d’un mouvement de contestation du peuple, du moins, d’une partie. Il n’était pas très surprenant qu’elle finisse par se produire un jour sous une forme ou une autre .

Peu surprenant en effet, depuis le nombre d’années où les politiques en place n’ont eu pour principale logique que celle de l’austérité, de la "réduction des dépenses", pour ne pas employer l'expression de "guerre au social". Pour favoriser davantage les chances d’explosion, il aura fallu élire un président de la République, dont le mépris et l’arrogance ont atteint des records, comme en attestent ses nombreuses petites phrases mesquines et assassines. Sans parler de sa grande déconnexion vis-à-vis des intérêts du peuple d’"en bas", illustrée par des mesures ouvertement "pro-riches" (dont la suppression de l'ISF).

Cela restera sans doute anecdotique et amusant, mais l’ironie veut que ce soit une question de carburant qui ait "mis le feu". Qu’importe le prétexte, il ne pouvait décemment en être autrement. Lorsque l’on diminue le confort de quelqu’un, jusqu’à ce qu’il en éprouve des difficultés, il peut finir par s’en rendre compte ! On ne peut indéfiniment demander des efforts à ceux qui en ont déjà eu suffisamment à faire. Quand le pouvoir n’entend pas la cause d'une grande partie du peuple, et qu’il persévère dans le sens contraire, il serait naïf de croire que cela ne puisse pas finir par dégénérer en conflit.

Puisqu’il y a conflit, il y a donc des antagonistes. Cette partie du peuple qui se soulève fait face à un ennemi que l’on pourrait schématiquement appeler l’"ordre". Cet ordre n’est jamais aussi évident à identifier que lorsqu’il se sent menacé. Cet ordre en place comporte ses forces de communication, de décision politique, et de répression. Lors d’un mouvement contestataire de grande ampleur, ces éléments semblent s’entendre au mieux, dans un but logique : se défendre face à la menace populaire.

Quand le pouvoir se sent dépassé par les événements, que fait-il ? Il se radicalise. Ne soyons pas aveuglés par l’idéal d’un pays "parfaitement démocratique", parce que les méthodes employées face à la contestation tendent à n’avoir plus grand chose à envier à un régime autoritaire. Oui ! Parfaitement ! Ici, en France, on tire sciemment des flashballs à la tête des manifestants (non pas par "accident"). On leur lance de dangereuses grenades de désencerclement. Le tout, même s’ils ne sont pas directement menaçants. À ce sujet, je recommanderais de consulter le travail salutaire de David Dufresne, qui relaie les signalements d'abus provenant des forces de l'ordre, sur son compte https://twitter.com/davduf (Avertissement : certaines images sont dures). Ces méthodes reviennent à tenter d’étouffer la contestation par la force et la peur d’être mutilé, jusqu’à compromettre le droit de manifester, digne d’une véritable démocratie.

Dire que les grands médias sont principalement acquis à la cause de l’ordre dominant est devenue la plus bête des évidences, en ayant le peu d’esprit critique nécessaire à ce constat. Il n'est pas si difficile de se rendre compte de leur traitement partial et partiel de la situation. Partial, au vu d’un chroniqueur, présentateur ou prétendu journaliste qui, face à un invité d’un autre bord que l’"ordre", sort largement de son rôle pour endosser celui d’un militant défendant son chef, dans un simulacre d’interview virant au procès agressif. Partiel, lorsqu’il s’agit de se focaliser avec insistance sur quelques agissements virulents, au détriment des revendications, comme pour laisser penser que le mouvement ne se résumerait qu’à des casseurs.

Le mouvement de contestation des Gilets Jaunes n’est pas directement issu d'un parti politique, puisqu’il est d’origine populaire. Ce qui peut y inclure diverses opinions, jusqu'aux plus "extrêmes". Cet ensemble n’est qu’une représentation des classes dites "moyennes", comportant elle aussi ses "travers". Mais l’ordre en place ne va pas se priver de faire mettre en grande évidence ces mêmes défauts, afin qu’ils occultent la cause défendue. Pour exemple, un excité à tendance antisémite qui s’en prend, pour les mauvaises raisons, à Alain Finkelkraut, va amener une sorte d’injonction générale à l’indignation, où la nuance semble interdite. Nuancer sur le fait que l’on ne se soit pas autant indignés des propos xénophobes que la victime (cette fois) ait pu tenir à maintes reprises, dans des grands médias, qui plus est. Le combat contre toute forme de discrimination devrait être total, sans indignation sélective, voire surjouée et purement stratégique, venant d’un président qui, peu de temps avant, a fait l’éloge de Pétain.

Qu'importe la bassesse du procédé, c’est de ce type de stratégie de décrédibilisation dont se servira l’ordre en place, afin que le moindre incident l'emporte sur le fond des revendications. Le but étant d’ancrer dans les esprits, l’image d’un mouvement de contestation qui n’aurait pas raison d’exister, ou alors au pire, d’une façon inoffensive.

Visuel du billet “La nécessaire ''impolitesse'' de la contestation”. Sur un fond représentant un gilet jaune avec bande réfléchissante, le dialogue suivant, dans des bulles style BD : - Excusez-nous. Auriez-vous l’extrême amabilité de nous donner l’autorisation d’organiser un mouvement d’insurrection, en raison des difficultés et injustices que nous subissons, afin qu’elles cessent ? - Non ! C’est malpoli - Très bien… allez vous faire foutre.Pour ça, rien de mieux qu’une belle leçon de "savoir-vivre" de la contestation, souvent distillée par ceux qui ont tout intérêt à ce que rien ne change. Un sempiternel débat tronqué sur la violence (évoqué également dans mon précédent billet), dont la définition ne se limite, par paresse intellectuelle, qu'à des débordements et dégâts matériels, et non à une situation de précarité quotidienne, pourtant dure à vivre. La violence, c’est mal ! Mais uniquement quand il s’agit de pointer du doigt celle qui nous arrange. Évitons de préciser qu’elle n'est que l'enchaînement d’une première forme de violence sociale non reconnue comme telle, par les décideurs qui l’alimentent. Bien évidement, qui, à part en étant un peu dérangé ou masochiste pourrait vraiment se réjouir de la violence ? C'est un triste constat à faire, mais hélas, il aura fallu des méthodes plus radicales qu'un paisible défilé, pour forcer ceux d'en haut à entendre la nécessité d'améliorer le bien-être des gens en difficulté financière. Autrement, le pouvoir peut très bien continuer d'œuvrer sans pression, voire dans l'indécence, comme si de rien n'était, à l'image d'un président dont cela semble être une spécialité. Face à un déni aussi profond, la façon la plus marquante d'être entendu ne risquait pas d'être la plus "clean", mais plutôt l'une des dernières options possibles. Toutes ces manifestations où l’on a gentiment suivi le trajet autorisé semblent être vaines depuis longtemps. On peut déplorer les effets des formes les plus primaires et radicales de contestation, mais comment reprocher à celui qui étouffe sous une étreinte de se débattre violemment et par tous les moyens, pour chercher à s’échapper ?

Ne se limitant pas à la seule contestation des politiques en place, la voix des Gilets Jaunes a globalement fait entendre des revendications précises. Outre la démission du président en place, une "justice fiscale" exigeant une diminution des taxes concernant les classes non aisées, et le retour de l'ISF. Mais aussi, la mise en place du RIC (Référendum d'Initiative Citoyenne), plaçant le peuple directement au centre des décisions, pour une démocratie plus directe. Cette question est délicate, mais elle doit être posée : le peuple est-il apte à décider de tout, sur tous les sujets ? Très personnellement et très sincèrement, je répondrai que ce n'est pas suffisamment le cas pour beaucoup, dans la réalité actuelle. Avant de pouvoir appliquer le RIC, je pense qu'il faudrait d'abord un vrai journalisme enfin digne de ce nom, qui expose la totalité des faits, avec approfondissement si nécessaire, et surtout, sans aucune influence "supérieure" (finance, grande fortune) qui n'orienterait l'information qu'en fonction de ses intérêts. Prévoir également la promotion de l'esprit critique et d'une certaine réflexion philosophique (causes, conséquences, valeurs humaines). Inculquer une culture politique suffisante pour parvenir à distinguer les idées progressistes de celles réactionnaires, ou intolérantes. Toujours d'après moi, si tout ceci était fait, il y aurait bien moins à craindre des décisions telles que le retour de la peine de mort, tant redouté (ou brandi en épouvantail, pour dissuader d'envisager le RIC). L'idéal étant d'avoir les outils pour voter en ayant pleinement conscience de son choix, chose encore loin d'être garantie, face à la désinformation dominante d'aujourd'hui.

Pour demain, il est peu évident de prédire précisément la suite des événements, concernant le mouvement des Gilets Jaunes. Mais en étant réaliste, on peut supposer que les travers dans lesquels il risque de tomber sont plus nombreux que les issues "heureuses".

- Affaiblissement ? Ce stade où "la mobilisation s'essouffle", comme aiment le marteler les grands médias aux ordres, sans doute afin de se rassurer, et de convaincre les autres que ce n'était pas grand chose.

- Compromission ? Pour accepter un "petit quelque chose" qui calme les ardeurs, sans remettre en cause le schéma qui pourtant nous a menés ici. Autrement dit, se laisser endormir par la consolation d'un "mieux que rien".

- Pourrissement ? Par des divergences trop grandes au sein du mouvement. Ou également, que le mouvement soit décrédibilisé par ceux présentés comme des représentants officiels, s'ils finissaient par penser "carrière personnelle", quitte à rentrer dans le moule d'un système politique bien traditionnel, pour en tirer pouvoir et profit. Ou encore, qu'une tendance d'extrême droite finisse par prendre le pas sur l'idée de justice pour le peuple des classes moyennes.

- Ou dans le meilleur des cas, confirmation ? Réussir à faire que l'intérêt du peuple d'"en bas" soit prioritaire à la table des débats, pour forcer les décisions politiques à être autres que synonyme d'austérité. Pourquoi pas, réussir à profondément remettre en cause le système politique.

Pour atteindre cette heureuse finalité, il faudra forcément passer outre les nombreuses voix se résumant à : "ça ne se fait pas" ou "il faut que ça s'arrête maintenant". L'urgence sociale se répand depuis trop longtemps, et tenter de la freiner, avec les "moyens du bord", d'une façon "impolie" vis-à-vis des élites, reste une action légitime.

EXPLICITE


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