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Victime ou oppresseur ?
Je n'ai pas utilisé le terme "agresseur" à la place de celui d'"oppresseur" parce que j'estimais qu'il pouvait n'être pas assez nuancé pour l'ensemble des sujets évoqués dans ce morceau. Extrait de Alchimie Victime ou oppresseur ?
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Religions et tensions
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Cliquer sur l'icône du format choisi et patienter quelques instants. MP3 . OGG . FLAC ... AUTRES BILLETSBienvenueMon siteMon parcours« J'ai bel et bien fini de me prendre la tête avec la programmation de ce foutu site… Ouf ! [...] »SUITE 10/09/2013Ne vous laissez pas avoir par les ''nouvelles'' extrêmes droites - PARTIE 1PolitiqueManipulationIntolérance« Ce billet pourrait s'adresser tout particulièrement à la jeunesse dite "issue des quartiers" (et accessoirement de l'immigration). Ce n'est pas un jugement brut sans prendre en compte le fait que tous ne tombent pas dans ce piège qui leur est tendu. [...] »SUITE 01/11/2013Ne vous laissez pas avoir par les ''nouvelles'' extrêmes droites - PARTIE 2PolitiqueManipulationIntolérance« Dans mon précédent billet, j'évoquais en France, le contexte dans lequel l'extrême droite avait tranquillement fait son bonhomme de chemin, surfant sur le désarroi généralisé d'une bonne partie du peuple. J'en reviens maintenant au présent. [...] »SUITE 02/11/2013Macho, homophobe, ça rend pas plus virilDiscriminationsHomophobieSociété« S'il y a un cliché qui revient sans arrêt dans la musique que je peux aimer et pratiquer c'est bien celui-ci : le bon gros gangsta entouré de bitches, pour bien afficher, jusqu'au grotesque, qu'il est "du bon côté de la barrière". [...] »SUITE 02/12/2013Le luxe de se plaindreNéolibéralismeSocial« Oyé braves gens ! Je viens vous faire part d'un terrible constat : il y a au dessus de vous, des personnes qui souffrent. Comment ? Vous ne ressentez pas leur souffrance ? C'est sans doute que vous êtes trop préoccupés par votre petit confort, vos petits ennuis, ou votre petite précarité quotidienne. [...] »SUITE 29/04/2014Rap, qu'avez-vous à dire pour votre défense ?RapPréjugés« "Accusé Rap, voici les faits qui vous sont reprochés. Trouble à l'ordre public de la musique. Perversion de la jeunesse. Incitation au meurtre. Que votre avocat s'exprime à présent. [...] »SUITE 29/08/2014Sous l'emballage, la musiqueMarketingIndustrie musicaleMa musique« Au commencement, étaient simplement des sons, émis par divers instruments ou autres moyens, généralement en vue d'une certaine esthétique, rien de plus. [...] »SUITE 19/04/2015Entre désarroi et n'importe quoiPolitiqueLuttes sociales« Le monde d'aujourd'hui rappelle un constat évident, sauf si la mauvaise foi nous empêchait de le faire. Depuis fort longtemps, il n'y a jamais eu autant de concentration de richesses, de précarité, même dans les pays dits "riches". [...] »SUITE 29/07/2015Ce n'est plus du RapRapIndustrie musicale« Je débute ce texte en précisant d'emblée que je ne suis pas une encyclopédie vivante du genre musical que je défends et pratique. Mais je prétends posséder la base de connaissances pour identifier ce que l'on nomme le Rap. [...] »SUITE 18/06/2016Ça casse les urnes !PolitiqueDémocratieMédias« Le décor est planté. Immobile depuis des décennies. Le cycle est toujours identique, et il débute comme ceci : la déception d'un mandat où la majeure partie des gens a fini par réaliser sa "mauvaise pioche" d'il y a quelques années. [...] »SUITE 06/04/2017Il est interdit d'interdire (d'exploiter)Lutte des classesViolence socialeNéolibéralisme« Il est des périodes de contestation généralisée qui marquent l'histoire d'un pays. Jusque dans ses slogans, parfois radicaux, dont on se souvient encore aujourd'hui. [...] »SUITE 21/04/2018La nécessaire ''impolitesse'' de la contestationGilets jaunesRépressionDémocratie« En conclusion de mon précédent billet, j’avais émis l’hypothèse d’un mouvement de contestation du peuple, du moins, d’une partie. Il n’était pas très surprenant qu’elle finisse par se produire un jour sous une forme ou une autre [...] »SUITE 02/03/2019HypocrisiesHypocrisieIntoléranceReligion« Commençons par les faits. Deux jeunes femmes discutent en live sur Instragram. [...] »SUITE 04/03/2020Coronavirus : Ce qu'il nous montreCovidSantéInégalités« C'est malheureux pour vous, mais il a fallu que je fasse irruption sur Terre, comme une bien mauvaise surprise réservée à l'humanité, une malédiction des temps modernes. [...] »SUITE 24/03/2020Menacés, les puissants se défendent !RépressionMédiasMépris de classe« Mes chers (puissants) semblables, l'heure est grave. Vous devez réaliser à quel point le mécontentement, la colère, s'accumulent envers nous ces dernières années. Il semblerait qu'il devienne de plus en plus difficile de les contenir. [...] »SUITE 08/01/2021Quand je rappe, c'est du Rap ! (Même si je slame aussi)Ma musiqueSlamMes textes« Merde ! Je suis foutu, incompris, je nage en plein cauchemar ! Plus sérieusement, j'ai fini par réaliser que l'appellation de ce que je fais musicalement, logique d'après moi, l'est bien moins chez la plupart des personnes m'ayant croisé, notamment lors de mes scènes. [...] »SUITE 03/04/2024 | |
BilletsFin de repas tragique Charlie HebdoReligionInégalités02/02/2015Nous sommes vers la fin d'un repas. Autour de la table, ça digère plus ou moins bien… Puis survient l'incident. Un des invités, sans doute un peu éméché, enchaîne des blagues d'une certaine lourdeur. Quelques uns des invités, se sentant visés et gênés, invitent le "clown de service" à se calmer, sur un ton poli. Mais un autre invité, encore plus alcoolisé se lève subitement, et vient décocher un violent coup de poing dans la figure de l'amuseur. Réaction immédiate logique : tous les invités se précipitent autour de l'individu frappé, en tâchant d'éloigner son agresseur. S'en suit un long débat sur les causes et conséquences de la situation... On me dira peut-être que j'ai de l'imagination, mais cette petite scène (ou métaphore), je l'ai "visionné" dans ma tête, peu de temps après les événement tragiques du journal satirique Charlie Hebdo. La "fin de repas", c'est un peu le climat actuel de notre société. D'après beaucoup, tout le monde s'est suffisamment "supporté" ou "toléré" pendant plusieurs années, et aujourd'hui, la tentation de se "laisser aller" est clairement à son apogée, "l'alcool" (c'est-à-dire la facilité ou le malaise social selon les cas) aidant. Les "invités" (la population) ont été installés de façon à ne pas être trop proches non plus. Certains ont même des sièges qui n'arrivent pas à la même hauteur que "la moyenne" ; ils ont plus de mal à se faire entendre, et d'ailleurs, ils se contentent de manger sous la table, là où la "maîtresse de maison" (le pouvoir) ne se soucie pas trop de l'état des lieux, puisque sur la photo, la table lui parait suffisamment présentable. Chaque personne présente au "repas" (la citoyenneté) a son "menu préféré" (croyance religieuse ou non) et il n'est pas rare que celui des individus situés plus en dessous de la table soit plus fréquemment pointé du doigt, notamment après des événements datant de 2001… Les concernés pourraient rétorquer mille fois qu'ils n'ont rien à voir avec les atrocités auxquelles on a pu les associer parfois, mais rien n'y fait. Le cliché du "terroriste potentiel" reste omniprésent dans les esprits simplistes voire haineux. Dans ce contexte, même l'ajout d'une note qui se veut à la base "humoristique", sonne comme une cerise sur le gâteau un peu superflue. Le problème est le suivant : Les dessins de Charlie Hebdo faisant apparaître Mahomet ont pour vocation la caricature (chose qui a toujours existé), mais en même temps, ils peuvent être très facilement perçus comme une grossière provocation gratuite (et je ne parlais même pas de l'interdiction de représentation du prophète édictée par le Coran), à l'époque où le spectre de l'amalgame plane déjà sur l'ensemble de la communauté musulmane. Je le précise immédiatement : Aucun dessin ne justifie que l'on tue des êtres humains. Un dessin n'a jamais été l'incarnation du diable. Mais la question en devient complexe, et avant toute chose, je dirai que l'idéal absolu aurait été de ne jamais se retrouver devant ce dilemme (caricature ou censure ?), en évitant de laisser pourrir les maux de la société jusqu'au seuil "tragique". Alors, ces dernières décennies, quelle a été la politique menée pour les banlieues ? Un immense plan d'urgence sur plusieurs années ? Une vraie remise en question de son "cloisonnement" ? Je pense surtout a un immense pince-nez sur le pif de bon nombre des dirigeants politiques qui se sont succédés. Pour reprendre la fameuse phrase d'un film connu : Jusqu'ici, tout va bien… tant qu'il n'y a pas de drames suffisamment "visibles" pour que l'on s'affole et découvre un contexte chaotique pouvant devenir littéralement électrique (émeutes de 2005). N'en déplaise a ceux qui prônent l'austérité à tout va, ça n'aurait pas été un luxe si indécent de donner plus de moyens aux quartiers en difficulté, afin de contribuer à leur bien-être et d'éviter que les sentiments d'injustice et de rancœur ne s'y développent de plus en plus. Alors, la devise de la France est-elle bien "Liberté, Egalité, Fraternité" ? Malgré que ce soit toujours le même "type de faciès" qui soit en premier visé par les contrôles d'identité, les discriminations à l'embauche et au logement ? Suffit-il d'avoir un buste de Marianne chez soit, de connaître tous les couplets de la Marseillaise par cœur, de s'excuser à la place des vrais terroristes, en bref, de faire plus d'efforts que les autres, pour être totalement "intégré" (accepté) ? Un énorme NON dans la tronche des grands naïfs qui m'affirmeront le contraire, perchés sur leur nuage. Et cela aura pour fâcheuse conséquence d'alimenter, une fois de plus, les sentiments d'injustice et de rancœur. Alors, ces derniers temps, sur les musulmans, n'y a-t-il pas eu suffisamment de propos insultants de la bouche de personnes squattant continuellement la vitrine médiatique (élus, chroniqueurs) ? Ces personnes ont-elles été toutes sanctionnées, en fonction de la gravité de leurs paroles ? Ou au contraire, ont-elles eu le droit de récidiver, devant un auditoire suffisamment large pour qu'elles n'aient pas à se plaindre d'être victimes du "politiquement correct" et de la "bien-pensance" ? De quoi alimenter encore les sentiments d'injustice et de rancœur. Alors, la plupart des grands dirigeants occidentaux ont-ils été objectifs vis-à-vis de la politique des dirigeants israéliens ? Si c'est le cas, pourquoi ne souhaitent-ils pas que ces derniers soit enfin jugés pour leur œuvre d'oppression et de colonisation de la Palestine ? Pourquoi ils n'unissent pas leur efforts afin de forcer les "dirigeants voyous" (qui se fichent du droit international à bien des égards) à cesser leur politique humainement néfaste ? En fuyant cette option, ils ne s'y prendraient pas autrement pour "importer le conflit", et encore et toujours, les sentiments d'injustice et de rancœur qui vont avec. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas en train de chercher toutes les excuses possibles et imaginables aux actes de terreur qui ont frappé la France. Ceci reste avant tout une analyse, déjà valable bien avant ce funeste début janvier de 2015. Je considère simplement que cet ensemble de faits (entre autres) aura considérablement favorisé les chances que le pire se produise, tel un terrain propice, pour ne pas dire, un "terreau". C'est évidement sur ce terrain (devenu glissant) que les manipulateurs se frottent les mains, n'ayant plus qu'à surfer sur ces multiples sentiments d'injustice et de rancœur, afin d'amener de nouvelles recrues (paumées) dans les rangs d'une religion détournée façon "secte d'illuminés psychopathes". "Nous somme en guerre", parait-il. Je perçois en tout cas une guerre d'"identités", où un fort sentiment exacerbé d'appartenance à une civilisation, une religion, mène inéluctablement à la connerie. Sans aucune langue de bois ni hypocrisie, nous devons admettre que les plus discriminés ne sont pas tous immunisés contre cette connerie. En réponse aux discriminations, j'ai par exemple constaté le développement d'un discours qui racialise les individus, jusqu'à ressembler à celui de l'extrême droite. Exemple : "Tu dis ça parce que t'es blanc. Nous les noirs, ..." Comme s'il était d'abord question de facteurs génétiques, de compétition, de conflit entre clans, et non d'une volonté commune de parvenir à l'équité. Comment arriver à calmer les tensions, éviter au maximum les dérives, et rassembler les gens ? La solution magique : en faisant sentir à chacun de nous qu'il est inclus dans le statut de citoyen à part entière. Pour cela, un bel uniforme bleu blanc rouge d'unité nationale provisoire ne suffira pas. La lutte contre TOUTES les inégalités restera primordiale. Autrement, nous continuerons de voir fleurir les tristes conséquences du fameux "deux poids, deux mesures" : Les nauséabondes théories de conspiration juive, le repli identitaire, et j'en passe... jusqu'au terrorisme. Il faudrait sans doute recadrer le débat sur les religions, en ne faisant plus du mot "laïcité", un vague prétexte à montrer systématiquement du doigt le musulman, et ne plus se replier derrière l'idée que la civilisation occidentale est forcément la meilleure des références sur terre. Pour bon nombre, tout cela demandera beaucoup d'esprit critique, d'objectivité et d'humilité. En agissant dans le sens inverse, nous ne ferons que générer des guerriers sans cervelle et sans scrupules, avec l'issue chaotique que l'on connaît d'avance. Il est vraiment temps de fixer l'heure d'un nouveau dîner, où chaque invité sera attablé de la même façon, ce qui aura pour effet bénéfique, une nette diminution des chances d'incident en fin de repas. EXPLICITE |